Imaginez qu'on vous invite à une
exposition d'art comme exposant. (Que cela s'appelle ART LIBÉRATEUR
peut peut-être ajouté à la farce. )Vous êtes membre de cet
organisme à titre de survivant de l'inceste et vous faites confiance
à cette organisation dont vous suivez les activités depuis plus
d'une année. On vous invite. Alors. Alors, vous croyez que cet
organisme fondé par une nonne, Thérèse de Villette, criminologue
qui a été elle-même victime collatérale du meurtre d'une amie, un
organisme subventionné par le Service correctionnel canadien, par
les aumôneries de prison, un organisme présidé par un bénévole
patenté honoré par des ministres comme bénévole de l'année, un
organisme dont le trésorier a présidé longuement la fédération
scoute du Québec, un organisme dont la secrétaire serait elle-même
une victime à ce qu'elle dit, un organisme qui s'intéresse à
plein temps à aider victimes et offenseurs à réparer les liens de
confiance trompés, un organisme...vous pensez qu'il a ses lettres de
compétence.
Vous vous trompez. Vous errez. Vous
vous mettez en danger.
Le CSJR est un organisme incompétent
pour des victimes d'inceste et dangereux. Dangereux.
Cet organisme est peut-être compétent
avec des victimes de divers crimes. Nous n'en savons rien et nous
espérons qu'il le soit.. Mais en ce qui a trait à l'inceste, cet
organisme pourrait être pour vous éminemment dévastateur. Il
pourrait vous imposer une ixième blessure peut-être pire que celle
de l'inceste comme il le fit pour nous sans vergogne et de façon
parmi les plus vicieuses qu'on puisse imaginer.
Comme le répéterait Alice Miller dans
les circonstances ( une sorte d'inconnue dans ce milieu pharisien)
les bien pensants, les petits bourgeois à la bonne conscience, les
petits caporaux et valets obéissants, les représentants d'églises
comme ces messsieurs-dames du CA du CSJR sont de parfaits défenseurs
du tabou du silence qui entoure les parents abuseurs et les
incestueurs. Ils soignent les victimes mais c'est pour les retourner
au silence. Si elles parlent comme nous le faisons, scandale!,le CSJR
les considère comme des malades qui s'ignorent. Faut comprendre que
le CSJR est constitué de personnes qui sont sur la chaine de
production du crime. Jamais ils ne dénonceront la bonne société
dont ils tirent leur subvention. Jamais ils ne dénonceront cette
société qui protège les parents abuseurs d'enfants. Ils sont de
parfaits « petits hommes » ou « petites femmes »
- comme l'écrit Wilhelm Reich, soumis au quatrième commandement –
lequel, prenez-note, vous enlève à coup sûr votre jugement- :
HONORE TON PÈRE ET TA MÈRE. Et quand les parents abuseurs n'ont
rien d'honorables, ces messieurs-dames t'inviteront au pardon. Quelle
imbécillité spirituelle! Si vous cherchez la santé mentale, mieux
vaut, selon le bon sens évident, dénoncer pour soi-même ces
parents abuseurs et incestueurs, les dénoncer également dans votre
environnement et les évincer à tout jamais de votre vie. Vous
ont-ils demander pardon ces parents abuseurs? Alors qu'avez-vous à
leur offrir le pardon. Ils ne changeront pas de toutes façons.
Sinon, ils vous l'auraient dit. Cessez de vous sentir coupable. Ce
sont eux les coupables, pas vous, merde et alors! Le pardon n'est
juste une manœuvre de refoulement qui vous jouerait des tours plus
tard. Arrêtez d'obéir aux impératifs de tout un chacun, aux
impératifs de pardon-guérison qu'invoquent trop souvent des
thérapeutes et croyez en la vérité et la Vie. Et le bon sens,
remerde!
Alors, oui, le CSJR est un groupe
dangereux pour une victime d'inceste!
Les faits de notre aventure sont les
suivants :
- pendant des mois nous communiquons régulièrement à l'organisatrice, secrétaire du conseil d'administration du CSJR, l'avancement de nos travaux de préparation de l'exposition- ART LIÉBRATEUR subventionné par le fédéral. Nous lui soumettons les contenus et obtenons à la fois son approbation sur le contenu et sur l'espace requis pour les mettre en exposition.
- En décembre, elle invite l'un de nous à faire partie du comité organisateur. Nous n'en aurons plus jamais aucune nouvelle. Mis de côté comme un objet, c'est le mode CSJR. Les victimes leur sont simplement utiles comme faire valoir.
- Dix jours avant le début de l'exposition, l'organisatrice du CSJR nous demande de réduire nos œuvres et de les disposer sur une tablette que nous devons fournir. Nous refusons de participer dans de telles conditions. Nous ne sommes pas des objets de foire, pensons-nous. Erreur, ici c'est le CSJR qui mène.
- Elle se ravise le lendemain et nous indique que c'est parce qu'il manquerait d'espace et qu'un membre du comité organisateur ( la composition du comité est secrète pour tous les exposants ou autres membres, probablement est-il géré par le trésorier qui s'infiltre partout nous a-t-il semblé) aurait dit que « c'était trop ».
- Nous accrochons nos œuvres sur le site de l'exposition ART LIBÉRATEUR et réalisons qu'il ne manque pas d'espace du tout. Il manque surtout des œuvres dans cet espace. Et il manque d'exposants. 20 exposants en 2011 et 13 seulement en 2012. 26 œuvres en 2012 et 50 en 2011. Nous réaliserons que le tout agonise.
- L'organisatrice nous demande, après l'accrochage, si nous nous sentons fiers du résultat. Nous lui répondons que non.
- On nous remet le catalogue de l'exposition dont nous devrions être fiers également. Sans vergogne, le CSJR a contrevenu à la loi fédérale des droits d'auteur qui interdit de publier en tout ou en partie sans l'autorisation de l'auteur. Jamais on ne nous a demandé notre autorisation sur le choix des textes et des œuvres qui sont utilisés sur nos pages respectives. Nous sommes pourtant les auteurs. Nous n'avons pas rêvé durant toutes ces semaines de préparation. Nous ne serons pas les seuls à se plaindre. Une autre exposante est révoltée du traitement qu'on lui a fait et elle abandonnera le CSJR après plusieurs années d'implication. Pour nous c'est une vraie censure, pire que celle qui existait sous Duplessis! Mais, faut comprendre, c'est le CSJR et les exposants sont pour lui des objets pour se faire valoir.
- Tel un fier à bras, le trésorier du CA du CSJR, nous apostrophe vertement le soir de l'ouverture de l'exposition ART LIBÉRATEUR et nous intime d'un ton autoritaire de tasser notre table et de faire place à la circulation. Il ne se présente pas à nous. Est-il le mystérieux fantôme du comité fantôme et secret qui dirige tout? Peut-être. Quoiqu'il en soit, il agit comme s'il était tout puissant dans la place? Dans la minute qui suit, la secrétaire du CA et organisatrice passe devant nos œuvres et nous dit que tout est parfait. On se demande qui est le ou la boss icitte. Le boss est le plus fort!
- À trois reprises au cours de l'exposition, l'organisatrice du CSJR nous prend à partie sur la place publique devant les autres exposants, malgré notre demande explicite à chaque fois et comme il est normal dans la vie civile habituelle, de parler en privé. Mais, la secrétaire du CA du CSJR préfère manifestement avoir un public qu'elle croit lui être acquis pour verser ses hola! sur nous. Elle utilise l'approche bien connue des personnes passives-agressives. Celles-ci vous pourchassent jusqu'à ce que vous leviez le ton et, dès lors, elles pensent vous avoir embrocher et elles s'en prennent au ton que vous avez. Elles prétendent alors, haut et fort pour la foule assemblée, que votre ton empêche totalement la bonne communication qu'elles veulent établir avec vous. Voilà ce qu'elle clamait la secrétaire du CA du CSJR. Voyez, le style.
- Et elle n'a pas de cesse de nous pourchasser. À un moment où nous sommes absents, le jeudi après-midi, une visiteuse importante pour nous, voisine et amie, est prise à partie par les hola! de la secrétaire du CA du CSJR. Voici le texte qui décrit la réalité des faits et que notre voisine a confirmé -( Le texte lui a été soumis pour son approbation.): Notre voisine nous a raconté que l'organisatrice, secrétaire du CA du CSJR , lui a confié que J. était très affecté par l'inceste commis sur lui, que, pendant des années il n'avait pu en parler et qu'il était encore très souffrant en lien avec cet événement. Elle lui a dit cela en pleurant pour des motifs que notre voisine n'arrivait pas à comprendre. Nous racontant sa mésaventure, notre voisine nous a dit à quel point elle a été surprise et troublée par le fait qu'on puisse ainsi manquer de discrétion, de respect de la vie privée et qu'on confie à l'inconnue qu'elle était jusque-là, les détails d'un état de souffrance en l'attribuant à un exposant sans que celui-ci en fasse état dans ses œuvres, ni autrement.
- Nous déposons nos doléances et plaintes ainsi qu'une demande de protection et de réparation auprès du président du CA du CSJR et auprès des membres du CA du CSJR dès les jours qui suivent la fin de l'exposition.
- Le CA serait convoqué au dire du président pour prendre connaissance des faits. Nous ne sommes pas nous-mêmes convoqués. Le secret est de mise pour ces messieurs-dames qui savent tellement ce qui est bon pour vous, qui veulent votre bien et qui l'obtiennent malgré vous.
- La rencontre de ces messieurs-dames du CA a lieu le 1er juin et , le président demande à nous rencontrer pour rendre compte des suites, le 5 juin. Et la farce non seulement va continuer mais elle va s'amplifier.
Pour ne pas laisser
rien au hasard de l'imaginaire, voici la dernière lettre que nous
avons adressée à ce président pour lequel nous avons déjà
éprouvé de l'amitié. Ce qui était d'ailleurs le cas aussi pour la
secrétaire du CA et la coordonnatrice jusqu'à ce qu'on nous attaque
sans vergogne comme de vulgaires objets. Non seulement au CSJR,
l'amitié et le savoir vivre n'a pas sa place lorsqu'il s'agit de
victimes d'inceste qui parlent comme nous, mais, les principes de
justice réparatrice sont aussi totalement oubliés et mis de côté.
Tel est le CSJR et nous le disons d'expérience.
Terrebonne,
le 19 juin 2012
cher R.
Ce sera,
malheureusement
(oh! comme tu as souvent répété ce mot!), la dernière missive que
nous t'adressons personnellement. S'il en est d'autres, elles seront
adressées au président et nous n'en serons peut-être pas les
signataires.
Nous disons
aussi malheureusement, car nous avons éprouvé de l'amitié à ton
contact et nous aurions bien voulu que tu aies une autre intelligence
de la situation que celle que tu as été capable de manifester. Nous
constatons que tu as, comme d'autres de ton organisme, des
comportements qui pour nous sont aberrants, relevant d'une culture
autre que celle que nous aimons et d'un système de valeurs autre que
celui que nous cultivons. À l'égard de l'inceste, vous êtes de
celles et ceux qui vivent sous un tabou qui vous contrôle et vous
tentez de contrôler les autres par ce même biais.
Mon Dieu,
donnez-nous la sérénité d'accepter ce que nous ne pouvons changer.
Nous nous
permettons donc en hommage à l'amitié que nous avons éprouvée
pour toi de te dire les sentiments profonds qui nous habitent à
l'endroit du CSJR.
Cette page
sera alors tournée.
En un mot,
nous vous trouvons
« pathétiques ».
Pathétique
ton Y. qui s'est montré impoli et méprisant à notre endroit sans
qu'on puisse savoir par quel bon droit il pouvait impunément nous
agresser de ses paroles. Et qui n'a pas daigné demander qu'on l'en
excuse.
Incivil?
Peut-être pas.
Moralement
spastique? Peut-être.
Nous sommes
certains que ce vice-président n'a pas l'habitude de se déshonorer
ainsi qu'il l'a fait devant nous lorsqu'il se présente devant
d'autres membres du CSJR et qu'il fait, par ailleurs, sa BA tous les
jours. La vraie question, c'est : qu'est-ce qui a bien pu faire
sortir le vice-président de ses bottines bien lacées, de son
sourire bien lissé?
Il semble,
comme nous l'avons vu si souvent pour notre part, que le
vice-président se soit senti investi de la responsabilité morale de
nettoyer la place. Ceux qui comme nous dénoncent le tabou du silence
complice qui entoure l'inceste constituent des « pommes
pourrites », des personnes « indignes » dont on
doit se débarrasser. Alice Miller qui a combattu avec courage et
nécessité les maltraiteurs d'enfants et leurs protecteurs aveugles
et complices redirait ici son refrain : est ici à l'oeuvre un
autre de ces protecteurs aveuglés du Quatrième commandement –
HONORE TON PÈRE ET TA MÈRE -, un autre de ses défenseurs de la
« pédagogie noire », un autre qui commet la maltraitance
sous couvert d'accomplir sa mission de nettoyage.
Pathétique
votre justicier qui n'a pas su dire calmement, poliment, civilement,
en respect de ses fonctions officielles, en respect des personnes, en
respect des modalités prônées dans la Justice Réparatrice par
Thérèse de Villette qu'il ne partageait pas notre opinion!
Pathétique.
Un premier
pharisien – ceux dont tu craignais le pouvoir – mais que tu as
laissé faire.
Pathétique
également A.!
C'est elle
qui nous invite à participer à l'exposition. Nous croyons que c'est
une vraie invitation. Nous pensons qu'elle agit comme nous le faisons
nous-mêmes à l'égard de tous nos invités, avec déférence,
tendresse, soins attentifs. Nous soumettons nos maquettes et
l'avancement de nos travaux au fur et à mesure des semaines et des
mois de préparation. Elle approuve complètement. Elle confirme que
nous aurons tout l'espace désiré et demandé.
Et puis,
dix jours avant l'ouverture, elle vire capot...elle n'a plus
l'espace, nous avons trop d'oeuvres, nous devons couper et nous
mettre sur une tablette...
Comme si
après avoir invité quelqu'un à dormir chez toi, tu lui disais que
tu n'avais que l'espace de la chambre aux fournaises et qu'il devait
apporter son « sleeping ». Nous sommes absolument
éberlués et déclinons l'invitation à participer.
Le
lendemain, l'espace est retrouvé et c'est juste parce que quelqu'un
lui a dit que c'était trop d'oeuvres. Quelqu'un du comité, du
comité où A. avait invité Jean qui ne fut jamais invité, un
comité fantôme faits de fantômes désignés pour surveiller les
écarts. Et qui a sans doute asservi A. à ses fins, une fois le
« menaçant » J. éliminé de l' «équipe ».
Car, à
bien y penser, qui peut croire qu'A. puisse agir ainsi avec des gens
qu'elle invite. Nous savons tous que la belle A. est faite de
chaleur, de dévouement, de compréhension, de communication. Nous
l'avons éprouver nous-mêmes. Mais alors, qu'est-ce qui a bien pu
faire sortir A. de ses bottines?
Un
attracteur étrange selon le mot utilisé dans la théorie du chaos.
Et nous savons bien ce qu'est cet attracteur étrange. Ceux qui comme
nous dénoncent le tabou du silence complice qui entoure l'inceste,
ceux qui comme nous ne « pardonnent » pas à ceux qui
nous ont maltraité - nommément parce qu'ils ne nous ont jamais
demandé « pardon » et qu'ils ne le demanderont pas et
que nous ne pouvons pas porter leur problème - déclenchent chez les
membres de la bonne société un urticaire incontrôlable. Ils
constituent à leurs yeux des « pommes pourrites », des
personnes « indignes » dont on doit se débarrasser. Le
vice-président ou une personne du comité fantôme a du rappeler à
A. qu'on ne doit pas manquer au Quatrième commandement : HONORE
TON PÈRE ET TA MÈRE comme nous, nous le faisons sans compter, sans
limite aucune. Ouache! Et A. oubliant A. s'est ressaisie de ses
responsabilités au CSJR dont elle veut peut-être devenir un jour la
présidente ou... la coordonnatrice...ou...l'ambassadrice...
Pathétique
votre secrétaire-chargée-de-projet qui n'a pas su dire aimablement,
poliment, civilement, en respect de ses fonctions officielles, en
respect des personnes, en respect des règles de base en
communication interpersonnelle, en respect des modalités prônées
en Justice Réparatrice par Thérèse de Villette qu'elle ne
partageait pas notre opinion. Pathétique qu'elle ne nous présente
pas d'excuses après nous avoir demandé de nous couper les œuvres
qu'elle avait approuvées. Pathétique! Elle a préféré,
contrairement à sa vraie nature aimable et généreuse et à son
engagement au CSJR, nier la réalité de son invitation, de ses
accords constants à nos propositions, de nos contacts toujours
chaleureux et, sous l'instigation du tabou qui domine son mentor,
voire son comité fantôme, elle choisi de nous traiter en objets
utiles pour la gloire de votre foire de CSJR. Une foire agonisante.
Pathétique!
Nous
allions oublier le plus gros, le plus pathétique. A., atteindra des
sommets dans les comportements déréglés. Pour fabriquer son
catalogue à la gloire de la foire, elle n'hésite pas à
transgresser la loi des droits d'auteurs. Elle pigrasse sans
permission dans les œuvres soumises et manipule pour cacher les
« pires œuvres » qui dénoncent le tabou de l'inceste.
Sa censure ou celle de ses mentors est à l'oeuvre.
Mais ce
n'est pas une totale réussite. La voilà qui prend feu sous
l'emprise du tabou. Pendant l'exposition, elle cherche à provoquer
J. en duels publiques. Merde, elle n'obtient pas ni satisfaction, ni
le meilleur. Elle en remet et s'en prend le lendemain à une
visiteuse, une voisine à nous, et tente d'entacher notre réputation.
« Notre voisine nous a
raconté que l'organisatrice, secrétaire du CA du CSJR , lui a
confié que Jean était très affecté par l'inceste commis sur lui,
que, pendant des années il n'avait pu en parler et qu'il était
encore très souffrant en lien avec cet événement. Elle lui a dit
cela en pleurant pour des motifs que notre voisine n'arrivait pas à
comprendre. Nous racontant sa mésaventure, notre voisine nous a dit
à quel point elle a été surprise et troublée par le fait qu'on
puisse ainsi manquer de discrétion, de respect de la vie privée et
qu'on confie à l'inconnue qu'elle était jusque-là, les détails
d'un état de souffrance en l'attribuant à un exposant sans que
celui-ci en fasse état dans ses œuvres, ni autrement. »
La
pauvre A., soumise au tabou, - peut-être à des réviviscences
d'abus, qu'en savons-nous? - se retrouve en pleine transgression, non
seulement d'une éthique minimale en société, non seulement de la
mission de votre organisme, non seulement de la philosophie de la
Justice Réparatrice de Thérèse de Villettte, mais également de la
charte des droits et libertés du Québec.
Je te cite
la charte car elle semble bien nouvelle pour le CSJR qui ne l'a
adoptée que depuis le 18 juin 2012 à son Assemblée générale en
disant : Le CSJR garantit
le respect des droits de chacun, en conformité avec la Charte des
droits et libertés de la personne du Québec.
Comme si, avant ce moment, elle n'existait pas pour vous, comme si
c'était vous qui garantissiez ces droits universels alors que c'est
la Charte
même qui garanti ces droits à toute citoyenne et citoyen, même à
nous. Vous êtes capables de changer la hiérarchie normale de la
réalité, oh! ça oui!
Alors,
voici le texte oublié par A. sous l'emprise du tabou :
4.
Toute personne a droit à la sauvegarde de sa dignité, de son
honneur et de sa réputation.
1975,
c. 6, a. 4.
5.
Toute personne a droit au respect de sa vie privée.
1975,
c. 6, a. 5.
Pathétique!
Une autre pharisienne qui parle des deux côtés de la bouche
lorsqu'elle se soumet aux puissances du tabou.
Pathétique
E.! E. la coordonnatrice qui commet mensonges sur demi-vérités sur
restrictions mentales lorsque nous la rencontrons avec toi. Des
avocasseries plein la pelle, des entourloupettes de haute voltige,
voilà ce qu'elle a à nous dire. Pathétique! Pathétique au carré!
Lorsque
nous évoquons les lois et chartes que le CSJR a transgressé, elle
ne se gêne pas pour être malveillante au point de nous demander de
quelles lois nous parlons. De
quelles lois parlez-vous?
Et
comme tu le sais, c'est enregistré toutes ces paroles tordues.
Comme mépris, c'est du pur
fil! Que fait-elle là, aurions-nous du demander, si elle ne nous a
pas lu?
Ajoutons.
La juriste E. , coordonnatrice, nous fait savoir qu'A. n'était pas
la secrétaire du CSJR puisque, sans qu'il y ait le moindre conflit
d'intérêt et comme n'étant pas secrétaire tout en l'étant, elle
s'est retrouvée sous contrat avec le CSJR à titre de chargée de
projet et, en conséquence, par ce biais mystérieux et complètement
légal, oui, oui, complètement légal, le CSJR ne peut-être tenu
responsable de la mauvaise gestion de celle-ci qui n'agissait que
pour le mieux dans le cadre d'un projet qui ne sera pas repris l'an
prochain comme projet. Compris?
Pathétique!
Pathétique!
J. doit
vous rappeler à tous deux l'existence d'une approche qui s'appelle
« justice réparatrice », élaborée par une certaine
Thérèse de Villette....Pathétique. Pathétique! Pathétique au
cube!
Pathétique!
E. se retourne vers F., comme si elle allait pouvoir mettre en
lumière une faille, une discordance dans notre couple; et
toi F. qu'est-ce que tu voudrais de la rencontre? Nous aimerions bien
t'entendre.( A. s'était déjà
essayée à cette serpenterie pathétique!) Et F. lui répond qu'elle
est en complet accord avec ce qu'a dit J.. Et elle décrit les étapes
que devraient franchir des offenseurs ( des
gens tels que vous et dans des circonstances offensantes comme celles
que vous avez créées). En
sept étapes. On dirait Thérèse de Villette qui parlerait
elle-même : 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7. Quelle maestria! Pauvres de
vous. On aurait presque le goût de répéter ce que disait en
son temps une autre victime de pharisiens: pardonnez-leur car ils ne
savent pas ce qu'ils font. Vous êtes pathétiques!
Et E. la
coordonnatrice en rajoute pour se faire championne de la
manipulation. Nous devons comprendre que tous les participants à une
exposition sont toujours suivis et réinvités l'année suivante.
Oui, oui...Mensonge que J. doit corriger car notre correspondante du
jour a écrit : Je n'étais
pas invitée pour 2012 et mon expérience du CSJR est que la priorité
est donnée aux bourreaux en utilisant les victimes comme objets...
Et elle en
rajoute, l'E. coordonnatrice, en championne du « stacose ».
« Stacose » qu'on n'a pas eu le temps de communiquer avec
les exposants pour le catalogue. « Stacose » qu'on n'a
pas les ressources nécessaires, « stacose » qu'on n'a
pas pu faire autrement. Les auteurs, nous les respectons, nous avons
voulu leur rendre justice, voyons donc! « Stacose »
que « stacose »! Pathétique.
Et nous
entendrons le plus beau déni de l'aveuglement volontaire et
stratégique : « stacose » qu'il y avait deux
visions de l'exposition. L'une, plus « galériste » qui
voulait montrer les œuvres d'art qui nous étaient soumises et une
autre, minoritaire, qui cherche à provoquer la discussion et qui ne
convenait pas à certains membres fantômes du comité fantôme dont
les noms sont secrets. Pathétique. Pathétique qu'en cours de route
on se découvre une vision qu'on n'avait pas avant et qu'on puisse,
grâce à cette révélation lumineuse, ostraciser des exposants
invités. Merveille de savoir-vivre au CSJR!
Et ce n'est
pas parce que nous sommes contre les victimes d'inceste, affirme E..
Mais non, pas du tout! « Stacose » que 11 des 13
exposants sont des victimes d'inceste. Mais oui!
Pathétique
que le CSJR oppose les victimes les unes aux autres! Pathétique que
le CSJR se valorise du fait que 9 sur les 11 restantes soient
silencieuses et effacées de leur histoire. Les deux autres ,
« stacose »...
À quel
pompage de brume ne doit-on pas assister lorsque des personnes se
retrouvent sous l'effet du tabou. Les docteurs de la loi, avocats et
autres casuistes, pharisiens de tous poils ou sans poil font alors la
danse inquisitoriale qui vous retueraient même une Jeanne d'Arc
s'opposant à ses tortionnaires! Et la Jeanne d'Arc, c'est nous!
Et pourtant
qui croirait qu'E. La coordonnatrice, si conciliante avec chacune et
chacun, si tournée vers l'expérience spirituelle, si expérimentée
et charismatique dans les relations interpersonnelles, si imbue de
l'approche de la justice réparatrice puisse agir ainsi qu'on l'a vue
et entendue et enregistrée. Par quel mystère, une personne qui
apparaît habituellement bonne et compatissante peut se retrouver à
proférer des sornettes en contradiction avec ses croyances. Par quel
mystère ses bottines l'ont-elles quittée? Par quel mystère
est-elle devenue pathétique au point d'oublier momentanément - mais
totalement - son engagement et son mode de vie?
Nous le
savons par expérience. Elle était sous l'emprise du tabou du
silence qui doit entourer l'inceste. Elle chassait des « indignes »
qui transgressent le tabou, des gens qui mettent en cause sans
retenue le Quatrième commandement : HONORE TON PÈRE ET TA
MÈRE. Alice Miller les a bien décrites et dénoncées ces personnes
sous contrôle du tabou et qui contrôlent par le tabou.
Et toi,
pauvre R. le président. Nous imaginons que tu dois être déçu.
Peut-être même l'es-tu de toi-même. Tu fus aussi pathétique. Nous
nous devons de te le dire et la peine immense que nous avons de te
voir ainsi subjugué.
Au moment
de la rencontre officielle commandée par le CA, ta déclaration
initiale fait du ronron autour de « C'est
bien malheureux tout ça! Nous vous avons bien entendu et nous
adopterons un code d'éthique et nous ne ferons pas d'exposition de
la même façon l'an prochain et le CA a demandé à A., qui n'est
pas capable d'être présente ici, vous le comprenez n'est-ce pas,
(sic) de vous demander des excuses. Elle réfléchit à cela cette
semaine. ». Et J. doit
ajouter, à notre voisine aussi. Oui,
dis-tu!
Tu es
pathétique. Centré sur ton pauvre petit organisme de CSJR comme
devant un veau d'or. Incapable de dire autre chose aux victimes que
vous avez fabriquées : « c'est
bien malheureux tout ça! »
Tu ne te
souviens même pas des règles de base pour accueillir des personnes
blessées. Des règles que tu dois pourtant et certainement connaître
puisque tu en témoignes à des offenseurs et à des victimes au
cours de RDV. Tu es pathétique.
Tu évites
d'aborder les faits précis que nous t'avons pourtant bien
spécifiquement et soigneusement décrits. Même si cela va à
l'encontre de toute éthique, c'est de bonne guerre dans ta guerre.
Nous sommes certains que tu n'agis pas comme cela devant aucune autre
sorte de victimes. Mais pour nous, des personnes qui dénonçons le
tabou du silence autour de l'inceste, tu as choisi cette manipulation
et tu fais, pauvre de toi, l'impasse sur les faits qui pourraient
embarrasser ta stratégie. Oui, nous en avons l'intime conviction, tu
ne ferais pas cela à quelque autre victime de crime. Voilà ce que
nous croyons sur toi. C'est pathétique de te voir en tous poils sous
le tabou et en défenseur du tabou de l'inceste.
Tu as
cherché à nous rouler dans la farine avec cette entourloupette
qu'A. nous ferait demande d'excuses ainsi qu'à notre voisine. Tu
nous auras, avec ta coordonnatrice et peut-être ton CA, leurré sans
vergogne. Nous sommes certains que vous ne construiriez pas de telles
supercheries pour aucune autre victime. C'est un « spécial du
chef ». Nous le savons bien qu'il n'y en aura pas de lettre. À
moins que quelque avocat s'en mêle peut-être. Pathétique!
Puis, après
les « stacose » de ta coordonnatrice, après son mépris
affiché des lois transgressées, après ses sparages sur le ton que
J. a utilisé (comme le font les personnes « passives-agressives »
- vas voir sur le net
si tu ne sais pas ce que c'est
- qui évitent ainsi l'échange sur les faits ), après ses demandes
de silence pour prier ses divinités, tu diras que vous vous excusez.
Vous n'avez pas d'ailleurs besoin de nous pour le faire : vous
vous excusez vous même! Tu agis comme tout politicien qui s'offre
les excuses dont il a besoin pour son image de marque! Nous pourrions
dire tu fais comme le font si bien une large, très, très large
majorité d'offenseurs dans cette culture de violence entretenue.
Et, après
tout cela, tu chercheras à nous faire avaler que vous êtes
compétents auprès des victimes de l'inceste. Pathétique. Après
tout cela. Pathétique!
Nous
t'avons fait parvenir un assez beau document sur le rôle du RDC dans
les RDV-inceste. Tu n'es pas capable d'un seul commentaire.
Peut-être, après tout, parce que tu ne comprends pas de quoi il en
retourne? Le tabou te tient dans ses griffes et la politesse que tu
as habituellement devant quiconque t'aurais soumis un document sur
tout autre sujet, te fait alors complètement défaut. Tu es
pathétique.
Justice
réparatrice, des mots que vous oubliez devant des victimes d'inceste
qui ont le grand défaut d'être conscientes du tabou qui nourrit ce
crime. Vous les aimez silencieuses les victimes et les produisez
telles. Pour nous le CSJR peut, peut-être, faire des activités
utiles et bénéfiques pour certaines victimes et offenseurs, mais
vous nous avez montré que vous êtes de dangereux inconscients ou
incompétents, habités par le tabou devant des victimes d' inceste
qui ont retrouvé leur pleine parole. Cette dernière rencontre en
fait pathétiquement la preuve. Vous devriez mettre un terme rapide à
votre offre de services aux personnes incestuées.
Et puis,
c'est ainsi que les choses sont dans les sociétés violentes qui
s'en prennent aux enfants. Les
victimes sont des faire valoir pour les bonnes œuvres des puissants
et elles n'ont rien à dire sur ce qui les fait souffrir. Les
professionnels patentés, leur bénévoles associés le savent. Et
des victimes prétendument réparées par ces patentés et associés
encensent les réparateurs. Point final.
Du
moins, temporairement....
Comme nous
te l'avons indiqué, nous consacrerons temps, énergie et ressources
financières pour prévenir nos sœurs et frères victimes d'inceste
des dangers qu'ils encourraient en venant au CSJR.
Notre
témoignage et d'autres que nous avons recueillis et recueillerons
sans doute devraient avoir valeur d'influence et de protection pour
nos compagnes et compagnons d'expérience incestueuse qui, comme
nous, ont connue une mort programmée qui n'a pas réussie. Nous les
ferons valoir ces témoignages.
Regrettable. C'est bien malheureux que
tu te traites au tabou! Nous te souhaitons de changer pour la vérité.
F. et J.
2 commentaires:
eAffligeant et révoltant. Pourvu que cela se termine honorablement. Décidément, il est bien difficile de pouvoir faire ENTENDRE CE CRIME INVISIBLE qui dérange tellement notre société. Ou plutôt comme le crime touche des enfants qui n'ont pas une valeur "certaine" la société préfère détourner les yeux. Mais là, je compatis à vos souffrances. Battez vous. Courage
Où en est cette affaire ? Y a -t-il une lucarne d'espoir que vos voix soient entendues ? Bien à vous. Claire de Genève
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